Parlons sesque
Certaines questions reviennent systématiquement lorsque tu annonces ta grossesse (ou que celle-ci s'annonce d'elle même de part ton nouveau profil).
Cela ira du classique "Pas trop malade?" à l'incontournable "Garçon ou fille?"
Et alors que pour mes deux premiers j'étais particulièrement impatiente de savoir si kiki ou pas kiki, j'ai envie que Numéro3 garde sa petite part de mystère et préfère donc ne pas savoir. J'ai toujours envié ces nanas qui avaient le courage de garder la surprise, pensant ne jamais moi-même y arriver et pourtant nous voici à 3 semaines et des poussières de la naissance et j'ai tenu bon. Impressionnant n'est-ce pas? Si si, je t'assure, parce que tu n'as pas idée de la pression que l'on peut subir dans ce cas là...
La future (re)arrière-grand-mère à tendance paranoïaque, qui te regarde de travers, persuadée que tu lui ne caches la nouvelle qu'à elle, comme si elle allait te croire que toi-même n'avais pas la moindre idée du sexe de ton futur enfant, comme si elle n'était pas digne de confiance, comme si elle n'était qu'une étrangère que tu ne tiendrais pas dans la confidence...
La future (re)grand-mère qui te tanne l'air de rien pour savoir la couleur de laine à choisir pour la layette...
Les copines qui "ne pourraient pas tenir et voudraient trop savoir parce que c'est trop trop dur" et qui te le répètent à chaque conversation...
Et pire: le (re)futur-papa lui-même qui en plus d'avoir essayer durant 8 mois de te faire changer d'avis à l'usure, en appelant notamment votre enfant à naître par l'attendrissant petit nom de "Machin", te balancera un jour " faudra pas te plaindre s'il a des problèmes d'identité sexuelle plus tard, parce qu'on saura d'où de qui ça vient..."
Je te le dis, ça n'est pas simple tous les jours...
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